Edgar Mitchell, brève biographie
Pilote et astronaute américain, il est né le 17 septembre 1930 à Hereford, Texas. En 1952, il obtient le diplôme en Science en gestion industrielle du Carnegie Institute of Technology. L’année d’après, il s’engage dans la marine militaire américaine (US Navy). Il devient pilote de vol de reconnaissance et en 1958 s’engage dans le domaine de la recherche. Durant son service auprès de la US Navy, il obtient le diplôme d’ingénieur en aéronautique et se spécialise en aéronautique spatiale au MIT - Massachusetts Institute of Technology.
Le 4 avril 1966, il est sélectionné par la NASA avec le cinquième groupe d’astronautes. Après avoir été pilote de réserve du Lem - module lunaire - de la mission Apollo 10, il est choisi comme pilote du module lunaire de la mission Apollo 14, la troisième à emmener l’homme sur la lune. Les activités lunaires dans la région de Fra Mauro Highlands font de lui la sixième personne de l’histoire à marcher sur la lune. Avec le commandant de Apollo 14, Alan Shepard, il détient le record de la plus longue session depuis toujours (9 heures et 17 minutes). Mitchell est resté à la NASA jusqu’à sa retraite, en 1972. Certains photogrammes de la mission Apollo 14 ont été repris dans le générique de la série TV « Start Trek : Enterprise ». Mitchelle en personne a été pris comme modèle par Gary Cole dans la mini-série de 1988 « From the earth to the moon » et est un des astronautes immortalisé dans le documentaire « In the shadow of the moon ». Edgar Mitchell a reçu des diplômes honoris causa de l’Université du Nouveau Mexique, de l’Université de Akron, de l’Université Carnegie Mellon et de l’Université d’Aéronautique Embry-Rid. Il est l’auteur de nombreux articles, essais et livres. Il est membre de l’Advisory Board Chairman de l’Institute for Cooperation in Space, cofondé par Carol Rosin, et est membre de l’INREES. Mitchell est un des premiers défenseurs de la Campagne pour l’Etablissement d’une Assemblée Parlementaire des Nations Unies, qui pourrait être le premier pas vers un parlement global.
Les visages du changement
